Cinq choses à découvrir sur le porc cul-noir

Porcs culs-noirs

Les origines de ce cochon

Issu du bassin périgourdin et limousin au XVIème siècle, le porc cul-noir serait l’aboutissement d’un croisement entre un porc ibérique et une race celtique. Ses caractéristiques physiques sont reconnues et fixées au cours du XIXème.

Il est alors décrit comme presque toujours blanc rosé et noir aux extrémités (tête et postérieur), très robuste malgré des pieds fins. Ses oreilles baissées et ses soies fines terminent la description. Nous apprenons que les porcs culs-noirs vivent en liberté dans les forêts du Périgord et du Limousin majoritairement, ce qui contribue déjà la qualité recherchée de leur viande, selon le ministère de l’agriculture et du commerce (1870).

Une viande unique

Déjà les gens aisés des grandes villes (Bordeaux, Limoges, etc.) souhaitent déguster cette viande supérieure. Son mode de vie, la longue durée de son engraissement, ainsi que ses origines contribuent à rendre sa chair unique. Goûteuse et tendre, le gras savoureux lui confère ses lettres de noblesse. Les années passant, sous l’impulsion de passionnés, la communication se développe. Dès lors les plus grandes tables et les meilleurs chefs ajoutent le porc cul-noir à leur carte. Aujourd’hui seuls quelques privilégiés jouissent de la délicatesse de cette viande.

Une race porcine sauvée in-extremis

Après la seconde guerre, l’agriculture s’intensifie. La rentabilité est le nouveau mot d’ordre. De nombreuses races toutes espèces confondues se trouvent menacées de disparition voire s’éteignent. Aussi, notre cochon cul-noir, malgré ces propriétés gustatives se voient détrôné aux profits de porcs hybrides puis doubles hybrides, élevés industriellement, qui savent vivre en bâtiment, enfermés, confinés, et arrivent à maturité à 6 mois. Notre cochon a besoin de 14 mois minimum, d’espaces, de liberté. Bref de mener une vie de cochon heureux. La race sera sauvée grâce à quelques spécimens retrouvés en 1980 et un programme de conservation sera lancé par l’institut technique du porc.

Les qualités du cul-noir

Animal omnivore, les cochons mangent de tout. Le porc cul-noir a gardé ses aptitudes naturelles à chercher sa nourriture dans les espaces adaptés. Bon comme cochon, il est d’un tempérament doux et jovial. Il cherche le contact humain. très curieux et intelligent, il s’intéresse à son environnement qu’il maîtrise à la perfection.

Manger du porc cul-noir c’est vous offrir le meilleur, et soutenir de petits éleveurs qui leur offrent une vie différente du porc industriel.

Les porcs culs-noirs de Pech-Basset

À la ferme de Pech-Basset, chaque nourrain dispose d’environ 1 hectare. Pachydermes sociaux, ils vivent en groupe dans des forêts de chênes. Ils peuvent fouir à loisir puisqu’ils n’ont pas d’anneaux. Petits insectes, gastéropodes, glands et champignons, feuilles et plantes, remplissent leur panse et donnent une saveur unique à leurs chairs. Nous complétons avec des céréales et les excédents de produits laitiers. Les distances qu’ils parcourent chaque jour apportent une musculature vraie et non pas artificiellement gonflée. Sachant se reposer à l’ombre des grands arbres, la tendreté est au rendez-vous. Enfin, leur régime alimentaire et leur mode de vie, contribuent à fabriquer du « bon gras ». Bon gustativement et bon pour la santé.

Sur le domaine, nos cochons vivent dans des espaces classés Natura 2000 et jouissent en outre de la certification « agriculture biologique » puisque nous utilisons exclusivement des céréales bio, et des soins naturels (homéopathie, huiles essentiels, et beaucoup d’amour !)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *